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Bien renégocier son assurance emprunteur

Pour disposer d’une assurance emprunteur à fois la protectrice et économique, il faut comparer les offres du marché. Une fois le contrat signé, rien n’est figé. Il est encore possible d’en changer pendant un délai d’un an.

Vous souhaitez renégocier votre assurance emprunteur ? Plusieurs pistes sont possibles pour souscrire une nouvelle couverture.

 

Le pouvoir de résilier pendant 1 an

Depuis la loi Hamon du 17 mars 2014, changer de contrat d’assurance en cours est devenu plus facile. Selon cette règlementation, tout emprunteur ayant souscrit une assurance emprunteur liée à son crédit immobilier, est en droit de la résilier pendant un an à compter de la date de la signature de l’offre. Cette disposition permet de revenir en arrière si le consommateur se rend compte dans les mois suivants la souscription qu’il existe ailleurs des contrats similaires plus intéressants.

Ce délai de remise en cause du contrat laisse donc la possibilité de comparer à postériori les offres du marché et si besoin de trouver par la suite une couverture plus économique et/ou avec des garanties équivalentes ou meilleures que celle souscrite au moment du crédit. En revanche, si les garanties sont plus limitées, la banque se réserve le droit de refuser ce changement.

A savoir : la possibilité de changer d’avis pendant un an ne permet qu’un seul changement de contrat.

 

Opter pour la délégation d’assurance

Lors qu’on la sollicite pour un prêt immobilier, la banque prêteuse a toujours tendance à proposer son assurance emprunteur « maison ». Sachez que cette offre n’a rien d’obligatoire. Depuis, la loi Lagarde du 1er septembre 2010, les établissements de crédit n’ont plus le droit de refuser la « délégation d’assurance ». Cette solution consiste à souscrire une couverture à l’extérieur de la banque, soit directement auprès d’une compagnie d’assurance, soit auprès d’un courtier (en prêts immobiliers ou en assurances). Dans le cadre d’une renégociation, opter pour la « délégation d’assurance » s’avère un bon filon. L’écart de prime entre un contrat « groupe » proposé par la banque et un « contrat individuel » d’un assureur peut aller du simple au double, voire au triple en faveur de la seconde solution.