Investir à Paris

Le grand retour des investisseurs « non résidents »

Les acheteurs internationaux sont plus nombreux en France. Selon une étude de la banque française BNP PARIBAS, les Britanniques sont les plus actifs. Ils recherchent une résidence secondaire haut de gamme à Paris.

Les acheteurs non-résidents font un retour remarqué dans l’hexagone et particulièrement les Britanniques sur le marché parisien. Tels sont les enseignements issus de la 7e édition de l’Observatoire du marché des acquéreurs étrangers non-résidents en France réalisé le 30 juin dernier par BNP PARIBAS International Buyers sur la base de 13.823 transactions.

 

* Hausse des volumes

Réalisée sur l’année 2014, cette étude indique que le volume de transaction a progressé de + 1,5 %. Cette tendance positive est nouvelle car elle fait suite à trois années de baisses consécutives (2011 : -1%, 2012 :-1 % et 2013 :-13 %). Selon cette étude, cette augmentation se confirme en 2015.

 

* Baisse du montant moyen

Face à la baisse des prix du marché immobilier classique et du haut de gamme, la transaction moyenne réalisée par cette clientèle internationale est en recul de 10 % pour s’établir à 315.000 €.

Ce chiffre cache néanmoins d’importantes disparités avec un montant moyen de 582.000 € à Paris et de 287.000 € en Province.

A savoir : en 2014, les acheteurs Britanniques ont investi en moyenne 710.000 € dans la capitale et 589.000 € sur la Côte d’Azur.

 

* Prime aux biens haut de gamme

Utilisés à titre de pied-à-terre ou de résidence secondaire, les biens prisés par la clientèle internationale sont souvent « haut de gamme, en bon état, avec du cachet et doté d’équipements fonctionnels ».

 

* Les Britanniques aux premières loges

Attirés par le « savoir vivre à la Française », les acheteurs viennent de partout dans le monde. Parmi les nationalités les plus représentées dans les rangs des acheteurs non- résidents, les Anglais (73 %) arrivent en tête. Entre 2013 et 2014, ils ont enregistré une hausse de 33 % de volume de transactions contre 1,5 % toutes nationalités confondues. BNP PARIBAS International Buyers explique cette présence plus importante par « une forte reprise économique au Royaume-Uni, des taux d’intérêts bas, un euro faible et une légère baisse des prix de la pierre ».

Quant aux achats des Américains, ils ont progressé (en volume) de + 12 %.

Enfin, l’étude révèle davantage de vendeurs Néerlandais avec 13 % de transactions en plus entre 2013 et 2014. Ces derniers se situent au 6e rang parmi les non-résidents et représentent 4 % de l’ensemble des transactions.