La taxe foncière payable au Trésor Public chaque année par les propriétaires immobiliers continue de progresser. Une tendance haussière qui s’est amorcée en 2008.

Plus 16,5 % entre 2009 et 2014. Telle est la hausse sur 5 ans de la taxe foncière calculée par l’Union nationale pour la propriété immobilière (UNPI) à l’occasion de la 9^e édition de l’Observatoire sur l’évolution des taxes foncières sur les propriétés bâties.

Ce « nouveau dérapage » observé sur cette période quinquennale s’expliquerait, selon cette association de propriétaires bailleurs, par un double effet.

D’abord, l’appréciation des valeurs locatives consécutive aux différentes lois de Finances décidées par le gouvernement. Ensuite, par un relèvement des taux votés par les communes et les départements.

A ce jour, la progression de la taxe foncière est, selon l’UNPI, en moyenne deux fois et demi supérieure à celle de l’inflation. Ce qui n’est pas neutre pour un contribuable.

L’évolution de cette taxe sur la période 2009-2014 (+ 16,5%) enregistre malgré tout une hausse moins forte que les précédentes années. Pour mémoire, entre 2007 et 2012 cette progression était de + 21,17 % et entre 2008 et 2013 de + 21, 26 %.

Au hit parade des 5 grandes villes de France qui affichent une forte envolée de la taxe foncière Paris (+ 13,50%) arrive dernière derrière Lyon (+ 28,26%), Nice (35,54%), Marseille (+ 41%) et Toulouse (+ 44 %). A titre indicatif, la progression moyenne dans les grandes villes est de 13,83 %.